Pape Moussa Fall, attaquant RFC Seraing (D2 Belgique) : «J’ai ma place en équipe nationale»

samedi 29 juin 2024 • 629 lectures • 0 commentaires

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Pape Moussa Fall, attaquant RFC Seraing (D2 Belgique) : «J’ai ma place en équipe nationale»

Sociétaire de RFC Seraing en 2ème Division belge, Pape Moussa Fall profite de ses derniers jours de vacances à Dakar. Le longiligne ancien attaquant de Génération Foot a accordé un entretien à RECORD dans lequel il revient sur sa bonne saison sur le plan individuel. Ambitieux, il lorgne une place en sélection.

Votre club Seraing a été sauvé d’une relégation en 3ème division grâce à la sanction administrative infligée au KV Ostende. Comment avez-vous accueilli cette nouvelle ?
Ce fut un grand ouf de soulagement. On était très contents, tous sans exception. Une relégation, c’est toujours difficile. Tout joueur aspire à progresser et à jouer dans l’élite. Donc quitter la 2ème Division pour la 3ème aurait été difficile à digérer. Nous sommes vraiment contents.


L’équipe a réalisé une mauvaise saison malgré quelques éclaircies. Qu’est-ce qui n’a pas marché dans l’ensemble ?
Oui c’est vrai ! On a réalisé un mauvais début de championnat. On avait perdu des matchs très faciles. Nous aurions même pu négocier les points du nul mais ce n’était pas le cas. Cela nous a poursuivis jusqu’à la fin. C’est au dernier moment que nous nous sommes rebiffés en gagnant des matchs et en partageant des points. Si on avait débuté de la sorte, on n’aurait même pas été en milieu de tableau. Nous aurions accroché certainement la 5ème ou la 6èmes place.


Sur le plan personnel, vous avez inscrit 10 buts et distillé 3 passes décisives. Comment appréciez-vous ces statistiques dès votre première saison à l’étranger ?
Je peux dire que c’est une bonne chose. Je suis attaquant et un attaquant doit marquer des buts. C’est ce qu’on attend de lui. Dieu a fait que j’ai été plusieurs fois décisif même si j’aurais pu marquer plus. Mais 10 buts, je pense que ce n’est pas si mauvais que ça. C’est le fruit du travail. On a bien travaillé pour réaliser ces performances et on va continuer le travail.



Les joueurs sénégalais font souvent face à une adaptation difficile lors de leurs premières saisons en Europe. Était-ce le cas pour vous et vos compatriotes que sont Pape Mamadou Sy, Cheikhou Oumar Ndiaye et Djibril Diarra ?
Je peux dire que c’était à la fois compliqué et facile. Compliqué parce qu’en tant que jeune joueur qui découvre un championnat européen, ce n’est pas facile ; il y a le climat avec le froid, la neige, la culture, le rythme. Donc tout ça rendait difficile l’adaptation. Par contre, le fait de partir ensemble en famille nous 4 (ils étaient tous à Génération Foot, ndlr) nous a beaucoup aidés. Nous avions la possibilité d’être ensemble, de discuter de partager beaucoup de choses. 


Pape Moussa Fall suit-il les performances de l’équipe nationale du Sénégal ?
Bien sûr ! On ne rate pas les matchs de la sélection. S’il y a des matchs amicaux ici et qu’on soit disponibles, on part au stade. Au stade Abdoulaye Wade face à la RD Congo récemment, nous étions présents. On suit de près l’équipe.


En faites-vous un objectif dans un avenir proche ?
Il y a de bons et grands attaquants dans l’équipe nationale du Sénégal. Mais je pense que j’ai ma place dans cette équipe. Et pour cela, on travaille dur et on l’a dans un coin de la tête. Tout joueur rêve de jouer en sélection, défendre les couleurs de sa patrie. C’est une fierté que de représenter dignement son pays. C’est un objectif qui me tient à cœur et je fais un focus là-dessus. 


Vous avez un compatriote comme coach, en l’occurrence Mbaye Lèye. C’est une forte colonie sénégalaise à Seraing. Quelles sont vos relations avec Mbaye Lèye ?
Coach Mbaye Lèye a été d’un apport consistant. Je puis dire que s’il était là avec nous au début, la situation ne serait pas la même (Mbaye Lèye a été maintenu, ndlr). Lorsqu’il est venu, les choses ont positivement évolué, on a recommencé à gagner. Il nous a soutenus et valorisés en tant que Sénégalais. Personnellement, il me donnait beaucoup de conseils, faisait des ateliers car il a été attaquant comme moi. Franchement, il est venu tard à la tête de l’équipe.


Par Abass FAYE

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Hubert Mbengue

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